LA FOLLE JOURNÉE
DE NANTES

est de réputation mondiale :
elle s'exporte à Tokio, Bilbao, Lisbonne, Rio...

 

en fait cette journée sur presque une semaine!

une foule compacte circule dans la Cité des Congrès entre les concerts qui se succèdent...

certains font la queue des heures pour avoir les billets qu'ils veulent pour les grands concerts

en fait si vous choisissez bien votre programme il suffit d'être devant votre ordinateur le dimanche matin où s'ouvre la vente par Internet, aucun problème!

l'orchestre de harpes de Saint Herblain a pris place dans le grand hall

 

c'est un peu le brouhaha par derrière mais nous ne voulons pas rater ce moment et nous irons à leur concert en salle

 

Armelle Gourlaouen présente chaque année un répertoire ravissant
cocluche de la Folle Journée 2007, le Terem Quartet de Saint-Petersbourg est revenu pour la grande joie des nantais
ils sont quatre complices qui prennent un plaisir fou à leur musique : cette année ils ont arrangé Schubert à leur façon

cela tient de la balalaïka, en tout cas du folklore russe

 

et vous l'aviez remarqué Schubert se joue en basket à l'aise comme sur l'affiche

 

 

les jeunes talents nantais sont mis en lumière. La révélation nantaise de ces 2 années est le jeune clarinettiste Raphaël Sévère âgé de 14 ans

http://www.raphael-severe.com/

 

 

deux trompettes grimpés à la fenêtre de balcons opposés donnent la réplique à l'orchestre du podium pour ce "concert éphémère"

les jeunes cuivres de la périphérie sud-Loire ont une place d'honneur sur le podium
dans le hall même est installé le studio de France Musique qui retransmet les grands moments en direct ou diféré. Des interviews sont réalisées là denat un public attentif.
mais quel est ce remue-ménage? que viennent faire tous ces bidons blancs sur l'estrade?
Les musiciens noirs du Steel Band Orchestra de Trinidad et Tobaggo viennet eux-mêmes installer leur matériel très particulier

Souriants, heureux de leur parcours en France, voici donc les Renagades

 

très concentrés pendant le concert

 

 

aucun ne quite des yeux le chef, tout se passe merveileusement en clins d'oeils de complicité

 

on se demande comment ces "pans" (casseroles!) peuvent donner au public l'illusion d'un orchestre complet qui va jouer l'Ave Maria, la Symphonie Inachevée, la Marche Militaire... Quelle audace!

 

 

 

 

Beaucoup plus sérieux diront les puristes, dans le grand amphi de la Cité des Congrès, les violons prennent le la en attendant l'entrée de Michel Corboz toujours fidèle à la Folle Journée.

 

Le maître des cérémonies René Martin circule presque incognito dans la foule nantaise

 

 

 

 

LE MUSÉE DE LA FAMILLE BOITEAU  

on a sorti toutes les vieilleries du grenier:

voici le moulin à café de mémée de Niort

Julien tient un ancien phare de charrette à cheval

sur la table : le jouc à boeufs du grand-grand-père Potiron de St Sulpice des Landes qui était cantonnier

devant Amandine : le rouet de grand-grand-mère Potiron
(voir poème "ode à mon aïeule la fileuse" cliquer ici)

Julien a regonflé de vélo pe pépé de Niort, avec frein dans le pignon

il peut dater de 1920

pépé s'en est servi jusqu'aux années 70 pour faire son marché

des visiteurs au musée M. et Mme Bizet, les voisins

Julien montre un fossile

observez le chauffe-pied devant Mme Bizet

et au premier plan sur la table la balance Robervalle avec ses poids

Corentin explique comment fonctionnait le fer à repasser à braises de grand-grand-mère Boiteau
enfin Julien montre la croix de la tombe de Rémy le petit frère de papy qu'il n'a pas connu et qui s'est noyé à 5 ans en pêchant des grenouilles ; on a aussi le petit ange blanc qui était sur cette tombe
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ANNÉE 2008