février 2008
la neige est bien là, une bonne neige mais qui ne va pas durer
tata Anne-Sophie accompagne Constant le nouveau skieur
|
|
avez-vous reconnu :
Charline qui passe aux bosses
Clémence en casque bleu
|
|
c'est la pause du midi |
|
Célestin glisse auprès du jardin de papy |
|
Charline fait un bonhomme |
|
Constant aimait bien Castille-le-blanc
mais il disparaîtra quelques jours plus tard...
|
|
les vendéens et les bertons débarquent en
force à Auris |
|
éclats de rire pour Keven
Bénédicte
et Kaëll plus sérieuse
|
|
Rémy tire la luge d'Énora devant le somptueux
décor bien connu |
|
Samuel et son copain David ont bien glissé |
|
Le renfort vendéen :
David et Philippe Jolly
21 février
éclipse de lune à 4 heures du matin
préparez-vous pour la prochaine en 2015 avec de meilleurs appareils
photos
|
|
au col de Cluy
Manon et Philippe
|
|
à Auris à l'assaut du Signal de l'Homme :
Erwan
Bén
Keven
Papy
|
|
C'est Keven qui saute le plus haut cette année sur les bosses
Même Énora commence le ski.
|
|
mais le vélo c'est mieux! |
|
Keven, né le 2/2/2000,
souffle ses 8 bougies
écrivez-lui :
rappelez-vous son faire-part,
écrivez-lui :
keven.geogelin
@wanadoo.fr
|
|
vous préférez le
"F-bi-aïe"
ou le
"bad boy"?
|
|
Kaëll et Énora jouent les techniciennes de
surface |
|
|
|
autre métier :
les coiffeuses
|
|
les sportifs de Vincent Sport :
Philippe
Samuel
Manon
Erwan
David
et
Papy (qui va s'acheter skis et chaussures, un investissement!)
|
|
c'est Kaëll qui ferme la porte :
à l'année prochaine!
|
|
près de la source des Choulières voici madame la grenouille
tu te souviens?
et ci-après le poème qu'elle a inspiré
à la manière de Colette
|
|
|
J'ai vu coasser la grenouille.
Ah, Colette si tu savais
!
J'étais assis tout près sur le tronc coupé d'un peuplier d'Italie multicentenaire.
Je me penchais à peine et retenais mon souffle.
Elle ouvrait par dessus la tête comme phares de voiture d'énormes yeux
articulés.
Elle avait étalé largement ses grosses cuisses sur le lit fangeux du ruisselet.
Elle avait aplati voluptueusement tout son corps éployé.
Sa gueule élargie avancée vers l'espace s'est encore évasée.
Alors par le dessous sa gorge blanche enfin gonflée, s'est amplifiée à
s'en faire éclater disait le fabuliste.
On attendait un son.
Il est sorti comme des profondeurs de cent générations de batraciens qui
évoluent en s'adaptant à leur milieu hostile.
Long, lugubre et sourd, surprenant dans l'endroit.
C'était une note basse, engluée de saveurs boueuses, qui donnait le change
à la comptine aiguë d'un passereau voisin.
Tout s'est tu comme à la baguette levée du maestro.
Alors une série mélodieuse a comblé le silence dans les derniers rayons
de ce jour insolite à l'annonce du printemps précoce.
L'effort démesuré de tout son être arraisonné rythmait les cercles de
la flaque.
Enflé, vidé, enflé, complet, éructé, vidé.
Le yogi se laisse pénétrer du souffle de l'entour puis en expulse lentement
la pleine totalité dans une longue plainte venue d'ailleurs, d'un autre
monde inconnu qu'on imagine délicieux.
Ému dans ce tableau naturel, j'ai relevé le front.
Il suffisait d'un geste inopportun et tout s'est arrêté.
Ma voisine s'est allongée, sa peau verte et lisse, brillante et sensuelle
s'est glissée dans le royaume sombre du marais.
Le Freney 1er mars 2008
|
|
lien vers les
autres années |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|