CORDOUE : la Mosquée

c'est d'abord l'inoubliable "Mezquita"
le chef d'oeuvre du style mozarabesque,
construite en 784 par l'un de nos lointains ancêtres (eh oui!)
Abd al Rahman Ier, émir omeyyade né en 731, arrière-petit-fils de Mahomet

c'est dans le monde de l'architecture la plus grande forêt de colonnes
l'oeil est séduit par les perspectives : on ne s'en lasse pas, on y revient avec ravissement.

les colonnes sont de provenance très diverses et il n'y en a pas deux identiques
l'alternance rouge et blanc laisse place plus loin à des arches plus élaborées aux superpositions audacieuses
le mihrab, où se trouvait le Coran, est d'une richesse incroyable, seul le calife et sa cour y avaient accès
brusquement au centre de l'édifice la rigueur des desssins arabes non figuratifs laisse place à des représentations chrétiennes : c'est que la cathédrale de Cordoue a été bâtie tout au milieu de la mosquée lorsque les catholiques en prirent possession après 1492.

les stalles du choeur de la cathédrale sont absolument splendides : elles représentent des scènes de la Bible.

 

Cette magnifique cathédrale aurait tout son charme ailleurs que dans la Mosquée. Même Charles Quint lorsqu'il l'a vue a beaucoup regretté d'en avoir autorisé la construction à cet endroit : l'irréparable était commis !

l'entrée à la Mosquée-Cathédrale se fait par le célèbre "patio de los Naranjos"
(le T de patio se dit bien T)

situé à l'opposé de la Mosquée, l'ancien minaret des musulmans sert de clocher aux chrétiens


jour de communion, on fait les photos dans le "patio de los Naranjos"

Nous ne sommes plus à la mosquée de Cordoue, mais à proximité de la ville : à Medina Azahara, dans le palais d'Abd al Rahman III construit au Xe siècle.

En fait il s'agit d'une reconstitution à partir des ruines retrouvées seulement vers 1850.

La vue d'ensemble des ruines laisse imaginer la majesté de ce palais, d'où on aperçoit Cordoue dans le lointain.

Des travaux considérables de fouilles et de reconstruction se poursuivent.

D'immenses jardins entouraient le palais.

Au fond, le salon d'Abd al Rahman III est presque entièrement restauré, permettant d'imaginer sa beauté originelle.

Au centre de Cordoue, le Palacio de Viana est un délicieux endroit de fraîcheur et de verdure

composé de patios variés, le palais de Viana, avec ses bassins, parterres, arcades, glycines et orangers, est un lieu d'enchantement.


une promenade dans Cordoue faut découvrir des endroits superbes en ce début du mois de mai


le célèbre "Cristo de los Faroles" est vénéré tant à l'extérieur qu'à l'intérieur de sa chapelle

Nous ne quitterons pas Cordoue sans une soirée de flamenco à "la Buléría"

Nous reviendrons à Cordoue pour la dernière corrida de EL CORDOBES...


lien vers GRENADE lien vers SÉVILLE

lien vers LA ROMERíA DEL ROCíO (à ne pas manquer)
PAGE D'ACCUEIL DU SITE de René BOITEAU retour en début de page

Nous revenons à Cordoue pour la dernière corrida de

Manuel Benites

alias

EL CORDOBES

né près d'ici en 1936

le picador à cheval attend qu'un des peones lui prépare le toro qui vient d'entrer

face à face de l'homme et la bête

le moment que certains redoutent le picador "fatigue" le toro

Reyes Mendosa
lui aussi né à Cordoue,
25 ans,
fait aujourd'hui son "alternative" : sous l'oeil attentif du grand Cordobes, il deviendra officiellement "matador"

 

l'arène est pleine, surtout à l'ombre,
les billets se sont bien vendus.

les banderilles sont placées,


le jeune torero, très applaudi,
réussit de belles passes avec la muleta rouge,

les peones sont derrière la balustrade

le président,
depuis la tribune officielle,
va agiter le mouchoir blanc décidant la mise à mort.

Manuel Benites a perdu des cheveux au fil des années.

Il se tourne vers le balcon pour présenter le dernier toro de sa carrière

La foule est déchaînée

un aérostat survole l'arène


lien vers GRENADE lien vers SÉVILLE

lien vers LA ROMERíA DEL ROCíO (à ne pas manquer)
PAGE D'ACCUEIL DU SITE de René BOITEAU retour en début de page