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"CES ROMS AUTOUR DE NANTES"

un plaidoyer optimiste pour sortir les jeunes Roms de leur ghetto
car eux peuvent s'en tirer ; en vente chez l'auteur :
René Boiteau 16 rue du Muguet 44700 Orvault 14€ avec frais d'envoi

LE LIEN SOCIAL critique de livres du 17/10/2013

L'extermination de quatre-vingt mille Roms, durant la Seconde guerre mondiale, n'a fait que couronner onze siècles d'oppression. Mais le calvaire de ces populations était loin d'avoir pris fin. Chez eux, en Roumanie, on leur jette des pierres et on construit des murs pour les isoler dans leurs ghettos. En France, dans l'ardente patrie des droits de l'homme, on les expulse de camp en camp, leur refusant tout accès au travail qui leur permettrait de vivre sans avoir recours parfois à la rapine, seul moyen de survie. Et l'on s'étonne qu'ils aient du mal à s'intégrer… Manuel Valls affirmant " que seule une minorité d'entre eux souhaite s'intégrer et que leur mode vie est en confrontation avec celui des populations locales… " 77 % des personnes interrogées dans un sondage BVA, approuvent ces déclarations. La lecture de cet ouvrage peut constituer un excellent contre-poison face à cette discrimination. René Boiteau est un ancien professeur de français, père de six enfants et grand-père de seize petits-enfants. Il a de quoi s'occuper et aurait pu vivre tranquillement sa retraite. Pourtant, un jour, il propose à une femme d'origine Rom, embarrassée de grands sacs volumineux bien remplis de la ramener jusqu'à son camp. Il pénètre pour la première fois dans un de ces taudis constitués de bric et de broc. Ce ne sera pas la dernière : le voilà embarqué dans une aventure qu'il vit toujours. S'attachant à un groupe d'adolescents désœuvrés et surtout déscolarisés, il leur assurera des cours de français, leur fera découvrir la piscine, les emmènera dans une fête de quartier… René Boiteau en témoigne dans son récit : même si ces populations ne demandent qu'à vivre dignement avec un logement et un travail, ce dont elles ont le plus besoin, ce n'est pas tant d'argent que de chaleur humaine, de reconnaissance et d'estime.

Jacques Trémintin


C'est un témoignage vibrant d'émotion, de passion, et empreint de poésie.
J'en
ai plus appris sur les Roms qu'avec toutes les émissions à ce sujet.
Pascale L.
 (35) 5/4/2012

Je termine « Ces Roms autour de Nantes » dont la lecture a suscité en moi beaucoup d'admiration et de compassion.
L'écriture vivante, mobile, étonnante danbs sa forme, en des témoignages courts, précis, détaillés, nous permet en de brefs tableaux de saisir le contexte, le vécu, la vie de tes amis Roms. C'est excellent.Ton rôle se précise au cours du livre. Bravo au pédagogue, à l'apôtre. C'est une belle pierre que tu apportes à la construction de l'édifice de notre humanité. Merci René.
Françoise R. (21) 28/03/2013

Je ne peux rien trouver à critiquer dans votre livre.  Il est super, merveilleux. Le livre donne assez de « théorie » (prélude, vocabulaire, avertissement et épilogue) pour satisfaire ceux et celles qui ont besoin du contexte plus large et assez de « vécu » pour retenir la pleine attention.  Votre honnêteté sur le caractère et le comportement des uns et des autres parmi les Roms ne nuit pas du tout à leur cause. Au contraire - cela aide à surmonter le préjugé que le public peut avoir en montrant que les Roms ont droit, eux aussi, à leurs faiblesses et en expliquant le contexte de pauvreté qui produit parfois ce comportement.  Cela prépare les intervenants bénévoles éventuels aussi pour qu’ils ne rentrent pas dans la bataille avec une vision angélique.
J’apprécie aussi les touches de cœur qui apparaissent dans le livre sous forme de poésie et d’expressions de tendresse.  Globalement, on comprend quand même que n’importe qui ne peut pas aider les Roms. Votre expérience de père et grand-père d’une famille nombreuse, de prof, de linguiste et de citoyen bien ancré dans la région, sans parler de votre caractère patient et déterminé, étaient nécessaires pour arriver à ces résultats concrets.Bref, bravo, René.
Diana VS (Hollande) 14/01/2013 

Merci pour ces belles pages de fraternité !... Je viens en effet d'achever la lecture de votre ouvrage : Ces Roms autour de Nantes. Ce sont des pages d'humanité - on comprend que rien n'a été facile et que rien n'est facile en la matière, mais c'est bien la camaraderie, l'altruisme, l'amitié et l'amour qui constituent le fil conducteur de votre témoignage, de ce qu'a été et de ce qu'est encore votre action à l'égard des Roms. Avec ma profonde amitié René, pour vous, et aussi pour vos amis les Roms - pour toutes les personnes qui d'une manière générale ont encore tant de difficultés à trouver leur place dans nos sociétés modernes.
Jean-Marie D. (21) 24/8/2012

MERCI pour ce magnifique ouvrage, témoignage de patience, de recommencement perpétuel et quand dans ce monde on est dans le besoin, paf! on refait des écarts malgré l'éducation dispensée. Vous soulignez aussi la joie de vivre de ces enfants et quelque part le rôle très traditionnel des femmes (nettoyage, ménage, entretien...) et aussi la crasse, la boue, la promiscuité etc. ces communautés se sentent bien sûr condamnées d'avance à ne pas s'en sortir, peut être résignées comme certaines castes en Inde. Le programme du gouvernement semble ces jours-ci vouloir ouvrir l'exiguïté des règles concernant les "Roms" par rapport au travail; Il faudrait les solliciter sur des activités où ils excellent : musique, animation, ferrailleurs sur les friches à démanteler, couture ... pourquoi l'Etat ne travaille-t-il pas plus avec les collectifs associatifs qui sont d'excellents médiateurs?
Cathy K. (67) 26/8/2012

La question des Roms dans notre pays est devenue un enjeu politique pour les formations politiques, ce qu'elle n'aurait pas dû être. Je vous félicite pour votre initiative remarquable. Elle illustre ( comme tant d'autres) la volonté de nombreux citoyens de donner un sens vraiment humain à leur vie sur Terre.
Pierre L. (29) 27/8/2012

Comme vous, je suis indignée de la façon dont on "traite" les Roms! bien sûr qu'il y a de la place pour eux, Je reviens des Alpes où l'on voit des quantités de vieux chalets abandonnés. Dans mon village du Sud, combien de maisons sont inhabitées! Les travaux des champs et l'élevage, les jeunes générations n'en veulent plus! etc. etc.
Nicole M. (30)
28/8/2012

Votre livre me fait comprendre des choses, que nous n'acceptons pas de comprendre ; moi aussi je dis peut-être trop vite, voleurs, pilleurs… et pas courageux... il y en a beaucoup ici autour de chez moi, et il est vrai que quand je vois la vieille qui vient de perdre son porte-monnaie sur le marché, j'ai envie de gueuler, mais peut-être y a -t-il des solutions....
Marie-Claude V. (24) 29/8/2012

Je viens de terminer la lecture de votre témoignage sur les relations avec les Roms. C'est édifiant de voir comment un climat de confiance arrive à transformer ces personnes qui sont habituellement regardées de travers. Il est vrai qu'avec votre livre, on a l'oreille un peu plus attentive. Bravo pour ce que vous avez fait, et aussi bravo de le faire connaître par votre livre.
René D. (21) 7/9/2012

Ma position n'est pas encore très nette... l'Union Européenne avec la libre circulation des personnes (ce qui est un plus) pose tout de même quelques problèmes. L'accueil et la rencontre des personnes, c'est un autre domaine et toujours source d'enrichissement.
Claire S. (43) 11/9/2012

Je viens de lire votre petit livre avec beaucoup d'intérêt pour plusieurs raisons. Je retrouve dans vos descriptions plusieurs choses nantaises que j'ai déjà vues. Membres d'Amnesty, nous avions organisé une expo au printemps sur l'Education des enfants Roms. Quand nous étions allés en Roumanie en 1993, nous avions été reçus dans la famille d'un Pope et même dans cette famille orthodoxe on sentait nettement le rejet des Roms qui étaient installés à la périphérie du village. Nous avions vu des Roms dans une vieille roulotte avec des enfants qui couraient nus.
En vous lisant, on prend conscience que ce que vous faites est constitué de joies et de déceptions, mais je suis aussi persuadé que l'avenir des enfants Roms passe par leur éducation et la maîtrise du français. Par ailleurs oui la politique d'immigration est à revoir au niveau européen ; Et des droits Humains sont à respecter. Les rejeter de partout, leur fermer toutes les portes, les exclure de tout ... c'est tout le contraire qu'il faut faire. Encore merci et bon courage pour ce que vous faites avec ces gens là.
Ghislaine et Philippe H. (76) 11/9/2012

J'ai terminé de lire, c'est à la fois agréable à lire et intéressant : vivant, vécu, pas du tout larmoyant (ce qui aurait pu être tentant), objectif, sans concessions, révélateur de beaucoup de comportements divers... Quelle détermination que celle de Dominique ! Merci donc de l'avoir écrit... Cela confirme aussi que les expulsions paraissent à la fois humainement choquantes, et politiquement incorrectes en Europe, l'excuse n'étant pas la charge de construire un petit nombre de logements provisoires, mais de devoir satisfaire un peu trop facilement l'opinion publique...
Michel B. (38) 21/9/2012

Je viens de finir de lire ton livre. Cette lecture m'a beaucoup touché pour le message de tolérance qu'elle dégage autant que l'appel au secours de l'épilogue. Tu m'as beaucoup ému aussi lorsque j'ai lu que Dominique commençait sa classe en apprenant René-Guy Cadou. Je t'ai revu avec mes yeux d'enfants à la place de Tinga et les autres ! Bravo à toi,
Antoine V. (84) 6/10/2012

Merci pour ce que tu fais et que nous n'osons pas. Au fil des pages je suis passée par des sentiments contradictoires allant de la compassion à l'incompréhension devant des habitudes de gaspillage ou l'incohérence des décisions les concernant. L'intégration n'est-elle pas leur seule solution, à travers l'éducation, une "normalisation" des comportements et des moyens de vivre... alors ne faut-il pas se montrer plus exigeants, être davantage dans le donnant-donnant? comme tu le fais d'ailleurs : pas d'école, pas de piscine!
Nicole L. (44) 31/10/2012

J'ai lu avec grand intérêt ton livre-reportage. Cela m'a permis de faire le lien avec ce que j'ai vu en Roumanie où en effet les Roms sont victimes d'un ostracisme généralisé. Le communisme a développé un racisme incroyablement virulent. Des bénévoles comme toi peuvent faire émerger les jeunes qui pourront appartenir aux futures élites. C'est réconfortant d'en rencontrer.
Pierre-Yves D. (78) 31/10/2012

Ce livre est très touchant. C'est un très bon outil pour faire comprendre le quotidien des Roms.
Jérôme G. (44) 3/12/2012

Son bonheur fait plaisir à voir. Je suis très heureux de réagir et faire un geste à mon niveau face à cela, maintenant je regarderai ces gens-là d'un autre œil.
Sébastien B. 16 ans (44) 27/1/2012

Les résultats visibles annoncés (scolarisations, emplois, etc.) sont déjà importants. Ils ne comprennent pas l'invisible, ce qui se passe dans le coeur de ceux qui se sont sentis aimés !
Michel B. (38) 27/2/2012

Je me suis demandée :"pourquoi fait-il tout ça? Quelles sont ses motivations profondes?" Il est un sauveur pour tous ces gens qui, sans lui, seraient complètement à la dérive. Où trouve-t-il la force et la motivation?
Françoise M. (44) 19/3/2012

Je vous félicite pour votre témoignage plein d'espérance
Odile C. 12/07/2012

Ce livre va en décoiffer plus d'un. Je fais de la pub pour votre site et que par votre action les préjugés tombent ; merci pour votre courage.
Paul B. (44) 2/10/2012

Je suis très admirative de ce que vous faites car je sais ce que cela demande de temps mais c'est ça aussi le bonheur. Merci René de tous les moments partagés avec les Roms ; ce sont des actions que je connais un peu car, à Lyon, on est servi pour cette question, ils sont nombreux à souffrir de cette injustice, relégués dans des squats ou autres lieux dont on les chasse sans cesse. Heureusement qu'une foule d'anonymes fait tout ce qu'elle peut pour que le Monde soit moins moche, mais il est intéressant d'en rendre témoignage....
Janine Q. (69) 30/7/2012

Merci pour votre simplicité directe. L'intérêt qu'on porte aux enfants, l'amour qu'on leur dispense, la confiance qu'on leur prouve peuvent changer la vie des enfants.
Sophie C. (57) 7/8/2012

Je vous félicite et vous remercie pour la tâche ingrate mais sans nul doute passionnante à laquelle vous vous dédiez
Pierre-Yves D. 3/8/2012

Merci ! Merci à double titre, tout d'abord pour votre coeur débordant d'amour pour nos frères et soeurs Rom, ensuite pour votre poésie elle est vrai, elle dit vrai, elle nous renvoie bien à nous-mêmes, à ce que nous faisons ou ce que nous ne faisons pas, à ce que nous disons ou ce que nous ne disons pas.
Jean-Marie D. 3/8/2012

Je ne peux que vous féliciter pour votre engagement en faveur des Roms. Sachez que je vous souhaite, dans votre action, les résultats les plus encourageants.
Fernand C. 4/8/2012

L'actualité parle des roms ; Peu d'illusions personnelles sur les politiques ...mais action appelle réaction : Les diverses assos de défenses des roms ne pourraient-elles pas lancer en commun une pétition Internet que signeraient les sympathisants? Avec mes encouragements.
Ghislaine A. (84) 12/8/2012

Je pense vraiment qu'il serait temps de recentrer le monde sur l'homme plutôt que sur la rentabilité et le fric... je suis sensible au problème des personnes dévalorisées, oubliées et souvent méprisées. C'est en effet le cas des Roms : même s'ils commettent des larcins, il faut les comprendre et ce sont des hommes.
Jean V. 20/8/2012

Oui le problème de l'insertion des Roms, ou, si l'on préfère de la tolérance vis-à-vis de l'autre (qui me dérange) est loin d'être résolu. Pour le peu que j'ai recueilli ici ou là, des gens, pourtant ouverts, ont souvent du mal à supporter leur voisinage à longueur d'année. Je me tourne dans le sens qu'il faut agir : travailler nos mentalités courantes qui jugent bon de donner aux pauvres (restos du cœur ou autres) et pensent résoudre le problème comme ça, sans demander aux intéressés ce dont ils ont besoin, sans essayer de collaborer avec eux de citoyen à citoyen... vous savez aussi bien que moi combien, sur toutes ces questions, les opinions sont bien arrêtées et les cœurs plus de pierre que de chair.
Claudine P. (92) 20/8/2012

C'est bien ce que vous faîtes, absolument nécessaire, car moi-même récemment, je me suis vue repousser un petit rom qui mendiait d'une manière insistante. Il voulait du pain et s'apprêtait à regarder dans mon sac. J'ai eu ce réflexe de l'envoyer balader alors qu'il avait certainement faim et que j'aurais pu aller lui acheter quelque chose. Mais voilà... On met les populations Roms dans de telles situations qu'on les rejette. Nous-mêmes, comme ce fut mon cas, perdons aussi de notre humanité dans cette ambiance-là.
Colette B. (69) 20/8/2012

La présence auprès des Roms est importante et les tabous sont encore tenaces. Ce n'est pas simple, car beaucoup les prennent pour des voleurs et des malfrats.
Claude B. 21/8/2012

Je suis tout d'abord très touchée quant à la situation des Roms ici, partout en France, et depuis très longtemps. (J'ai grandi près de Marseille, et, petite, j'étais déjà choquée par les humiliations qu'on leur faisait subir, aux Roms comme aux "arabes") Je partage pleinement votre indignation, parce qu'elle est juste. Je sais seulement que le vrai changement viendra, pour les Roms, comme pour beaucoup d'autres sujets de tensions, de chacun de nous, tous, ensemble.
Anne A. 22/8/2012

J'apprécie votre engagement et je vous souhaite courage et persévérance pour ce projet. Marie-Louise A. (31) 22/8/2012

Je pense que vous avez tout-à-fait raison, mais je vais vous décevoir : il se trouve que notre maison jouxte un grand parking qui a été pendant des dizaines d'années un lieu de stationnement favori (et illégal) pour les Gens du Voyage (1). Nous avions régulièrement et pour des durées variables leur campement sous nos fenêtres, le linge accroché partout, les cris et les bagarres, les bêtises des enfants laissés à eux-mêmes, les coups de sonnette à toute heure du jour et de la nuit pour que nous téléphonions au médecin ou même, en cas de rixe, aux gendarmes...je ne parle pas des rodéos nocturnes, du jardin pillé, de la clôture endommagée, des excréments laissés par les enfants. J'ai aussi eu affaire à eux professionnellement et je peux vous dire que malgré ma correction absolue envers eux, ils se comportaient souvent comme si la filouterie était un sport national. Quand enfin ils partaient, le parking était jonché d'ordures, les arbres mutilés et les toilettes publiques dans un état à faire fuir le personnel municipal... J'admire cependant votre engagement et vous souhaite de tout coeur de réussir. Ne me tenez pas rigueur d'une attitude que vous trouverez peut-être mesquine : je ne suis pas une héroïne.
Martine G. 22/8/2012
(1) note de l'auteur : j'ai écrit ce livre pour qu'on ne fasse plus l'amalgame total avec les Gens du Voyage

Vous êtes de ceux qui veulent faire fructifier les deniers confiés par le maître avant son départ : aide aux défavorisés ! Vous prenez vous aussi le chemin pas à pas avec eux, à leur vitesse pour être le lien avec notre société, qui les aidera à trouver leur place en se retroussant les manches eux-mêmes.
Claudine P. (92) 22/8/2012

J'espère comme vous que la France ne continuera pas chez elle à discriminer les Roms . Chrétien ou non, l'humaniste ne peut pas tolérer cela ...
Philippe H. (76) 22/8/2012

De tout coeur un grand merci. On sent la solidarité et la tendresse humaine dans ces pages et aussi qu'on peut être chrétien et de gauche.
Ménotti B. (68) 31/10/2012