L'avion de Nantes nous amène à l'aéroport de au Nord | |
St Denis a des allures qui ne nous dépaysent pas | |
Nous décidons de nous rendre à la Roche Écrite, mais après 10Km d'un chemin empierré nous devons laisser la voiture en raison des éboulis, nous poursuivons à pied | |
Le sentier pédestre est bien entretenu au-dessus de la Plaine d'Affouche | |
la végétation luxuriante nous ébahis | |
Nous étions prévenus : le soir tombe à 18 heures et nous sommes rapidement dans le noir total Sentier très mal balisé, indications fantaisistes pour sportifs de bon niveau... Nous parviendrons à 21h30 au Gite des Chicots | |
L'ascencion de la Roche Écrite, même un jour de chasse au cerf, ne pose pas de problème : nous dominons le Cirque de Salazie
| |
des collégiens nous accompagnent Les inscriptions dans la roche lui ont sans doute donné son nom
| |
Les flêches sur le sol volcanique empêchent de s'égarer sur ce vaste plateau où l'on a vu courir le cerf | |
Puis nous retrouvons la forêt parcourue la veille dans le noir. | |
Ah, le joli sentier en effet dans cette verdure exubérante à l'état vierge | |
Les fougères géantes nous impressionnent
| |
à
gauche
| |
on ne rencontre pas grand monde... | |
Nous voici au Sud dans les champs de canne
| |
Les
remorques appelées cachalots apportent la canne coupée sur pied
| |
La cascade Langevin est remarquable | |
Près de St Leu nous visitons le musée-élevage de tortues | |
L'espèce très recherchée a bien failli disparaître | |
Nous retrouverons ces énormes tortues à Mayotte
| |
Près du (banal) musée du sel,
| |
Moments sublimes
un paquebot sur l'horizon
Quelques minutes seulement séparent ces clichés : | |
Très vite la pénombre totale envahit la plage, c'est surprenant | |
Au
Souffleur d'Arbonne
| |
on se sent bien petit devant l'ardeur de l'Océan Indien | |
L'impétuosité des vagues laisse imaginer le tumulte un jour de tempête | |
La roche basaltique est très solide et forme des grottes et ici un pont naturel | |
Près de St Leu est aménagé un sentier botanique |
toutes sortes d'arbres indigènes | |
Le 23 mars 1986 une rivière de feu envahit la forêt pour parvenir à la mer et se durcir sur 30 mètres de hauteur | |
le magma en fusion atteignait 1200° | |
en six jours 5 millions de mètres cubes se déversent et s'écoulent | |
les fougères s'installent sur la lave et les vacoas aux alentours | |
quelques kilomètres plus au nord, c'est la récente coulée de 2007 qui vient jusqu'à la mer sur une largeur de plusieurs centaines de mètres elle a gagné une trentaine d'hectares sur la mer | |
l'eau de pluie qui s'infiltre ressort en fumée prouvant que deux ans après tout n'est pas encore bien froid | |
Près de St Philippe toujours, nous nous faisons expliquer la récolte de la vanille sur une liane dont on favorise la fixation à un quelconque arbuste
| |
Nous réalisons vite que son prix est bien justifié quand on sait qu'au départ déjà chaque fleur doit être pollénisée le jour exact par une main humaine, bien avant la mise sous célophane d'une gousse séchée minutieusement choisie | |
Après
la "route aux 300 virages"
lacets, tunnels, ponts... la route toujours en corniche audacieuse est fort impressionante! | |
à
chaque virage sa carte postale | |
Cilaos, les fortunés s'y faisaient amener
en chaise à porteur,
| |
Le
curé
| |
Poursuivons jusqu'à l'Ilet à Corde ainsi nommé car il s'atteignait par des filins Elle
a du goût pour l'art floral,
| |
Les lentilles de l'Ilet à corde sont réputées On les cueille par poignées puis on fait sécher et on récolte précieusement les grains
C'est courageux d'en faire son métier ici
| |
Nous attendions l'arrivée du car scolaire pour resdescendre! | |
notre Clio de location est minuscule dans le paysage | |
La superposition des lacets au retour à Cilaos exige la dextérité du chauffeur | |
Nous recommandons à tous notre gîte de Petite Ile Septembre est idéal : | |
Chaque soir au bout de la rue c'est une symphonie pour les yeux
| |
Au réveil on en prend plein les oreilles
| |
Grande journée de rando : du Maïdo nous tentons le Grand Benare
| |
Ne prenez pas le Grand Bord si vous avez le vertige! | |
attention : si vous sortez du sentier vous pouvez mettre le pied dans une faille étroite et profonde, les chiens s'y font piéger
on est pourtant surveillé | |
il fallait encore une heure pour atteindre le bout du sommet
c'est terriblement long | |
malgré la distance à parcourir,
à l'époque coloniale, les domestiques (esclaves) venaient chercher de la glace au fond de cette roche | |
Peu
de vraies plages : à Manapany ce petit coin aménégé est artificiel | |
comment se lasser... | |
...de ces minutes d'éternité |
le merle de Maurice et le cardinal nous font l'au-revoir matinal
|
Le gîte de la Fournaise est un excellent restaurant tenu par les descendants d'un pirate nommé Picard | |
Répit crépusculaire au-dessus du champ de laves
| |
il n'est pas si fréquent d'être au-dessus d'une mer de nuages | |
au petit matin la météo annonçait une "petite farine" c'est beaucoup plus fin et agréable que le crachin breton! | |
nous cheminons sur un sol lunaire | |
la végétation s'y fait rare | |
Voici donc le bord de ce fameux cratère de la Fournaise
| |
cocasse!
les 4x4 sont-ils donc admis???
| |
majesté du tour d'horizon | |
une bulle éclatée restée intacte | |
beautés naturelles | |
harmonie des teintes
| |
obéissants, la coulée de 2007 a fait s'écrouler tout un pan du cratère, on n'en fait plus le tour | |
de
l'or sous nos pieds | |
quel artiste réalise ce chef d'oeuvre en devenir?
| |
d'un moment à l'autre ça peut se réveiller! | |
Le petit cratère "formica leo" est ridicule sur le flan de la Fournaise
pourtant quelques promeneurs vous donnent l'idée de la dimension du spectacle | |
ultime contemplation | |
reprenons
la route, ses longues lignes droites et ses lacets | |
Nous passons près d'un temple Tamoul preuve du mélange racial vécu dans l'île de la Réunion
| |
dans l'aéroport justement...
| |
cliquer ici pour LE SÉJOUR à MAYOTTE | |
ou ici pour revenir à la page d'accueil du site LE SÉJOUR DE 2010 à la Réunion (complémentaire à 2009) | |
écrivez-moi : boiteau @wanadoo.fr (sans espace) |