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Mayotte apparaît au hublot nous survolons le lagon |
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Nous recevons bien sûr le collier de fleurs très odorant |
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La barge nous éloigne de l'aéroport situé sur Petite
Terre |
 | à
la nuit tombante nous entrons dans le port de Mamoudzou sur Grande Terre |
 la
ville fait l'effort de nous accueillir | |
 | mosquée
de Passamaïnty, quartier sud de Mamoudzou Mayotte
est à 95% musulmane |
| Trévani est une des très
nombreuses plages de l'île |
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les palétuviers, arbres vivant en eau salée, forment la mangrove
qui protège le lagon ici la plage d'Handréma,
au
nord
avec un
"crabe terrestre" |
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la plage et sutout les plantations sont surveillées
par les makis |
 | Depuis
M'tsamboro
au
nord,
on peut parfois apercevoir Anjouan,
à 70Km, l'une des îles
des Comores ayant voté l'indépendance |
 | après
les cours au collège on joue au foot, sans chaussures |
 les
femmes portent traditionnellement le "masque de beauté" |
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 | Mamoudzou
depuis les hauteurs ; nous faisons la célèbre promenade
vers la Maison du Gouverneur |
  | frétillements
sous les pas... ou dans la cuisine
:
ce gentil margouillat attrape
les moustiques sur le bord de l'évier
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les arbres, demeurés intacts au fil des siècles,
nous
impressionnent par leurs racines et leurs dimensions |
 | les
racines maintiennent les bords du sentier juste carrossable |
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Enfin voici donc l'historique Maison du Gouverneur |
 | l'eau
fraîche coule toujours dans la baignoire du Gouverneur |
 | cette
liane mesure une dizaine de mètres |
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nous savions
qu'aucun reptile de l'île n'est dangereux cette couleuvre bien
installée sur notre sentier mesure près d'un mètre cinquante |
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petites fleurs typiques |
 les
bambous géants | les bambous géants l'exploitation
en est interdite le vent les balance et provoque des craquements
très sonores |
 | le
Gouverneur pouvait observer de loin les mouvements sur Petite Terre |
 | au
bord de la route, un sculpteur fabriquant de masques les artisans
traditionnels ne sont pas nombreux sur Mayotte |
 | Le
lac Kariani, réserve pour les poules d'eau et les hérons, est absolument
à sec, ce qui est exceptionnel |
 ........................... | héron merle
de Mayotte |
  | plante
sensitive: c'est la même fleur sur les 2 photos mais entre
temps j'ai touché les feuilles |
  | étonnants
haricots |
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innombrables papillons dans ce lieu protégé |
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ambiance du soir à Sada |
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la ville de Sada |
 | à
la plage de Tanaraki |
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le postier part au travail |
 | les
joies du sable noir de la plage de
Bambo Est observons
que seuls les enfants mahorais se baignent, rarement leurs parents |
| Jade et Maldini
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 les
crabiers | |
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photo symbole du "voulé" d'un dimanche : c'est
le rendez-vous convenu pour pique-niquer sur une plage entre amis |
  | ensuite
on joue et on dans sur la plage |
 | traversée
d'un padza au cours d'une très belle randonnée: le
sentier des crêtes à partir de Bandrélé magnifique
parcours aérien d'où l'on observe les deux rives de l'île |
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la patience des mamans pour les tresses |
 jour
de "grand mariage" à Sada | |
 | danse
des femmes
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la légende veut que ce trou de Bwe Foro a
été ordonné par le chef du village pour y attacher les cordes
des bateaux à rame afin de pouvoir déplacer l'île en tirant
vers le large pour qu'elle ne soit pas envahie par les ennemis l'île
n'a pas bougé! |
 | palétuvier
unique sur la plage caillouteuse de Bwe Foro où pullulent
les étoiles de mer 
-attention
le sentier d'accès n'est pas évident à trouver- |
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Vers la plage de N'gouja célèbre pour ses poissons multicolores
et ses tortues au milieu desquels vous vous baignez avec délices |
 | à
N'gouja
les makis sont rois! Prévoyez des peaux de bananes,
ils en raffolent |
 | alambique
d'ylang-ylang autrefois très réputé,
bien prise en compte par le parfumeur Guerlain qui préfère maintenant
des mains d'oeuvre moins chères aux Comores ou Madagascar |
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il faut maintenir le feu pendant 24 heures les
premières gouttes valent très cher |
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nénuphares à la retenue de Combani |
  | nous
poursuivons quelques heures à pied (nous avons prévu
2 litres d'eau par personne) |
 les
zébus sont heureusement attachés | il
fait
30° à l'ombre un garçon nous accompagne
un moment : |
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il descend à la retenue chercher de l'eau (il a refusé de boire
à notre gourde)
puis il lave son
T-shirt, puis
son pantalon
;
il marche pied nu et ne parle pas français
|
 ......................... | Les
enfants adorent jouer dans l'eau Partout les enfants nous accueillent
avec un plaisir évident ils sont visiblement heureux de la
présence des "m'zongos" que nous sommes
(peu bronzés)
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 | "prêt
à porter" sur le bord du sentier voici préparées
des charges qui attendent une tête de porteur les "brèdes"
sont ces feuilles prévues pour les zévus |
 la
charge est parfois lourde et le trajet assez long | |
 | toute
l'île contient une infinité d'espèces d'arbres variés ici
l'arbre à pain dont le fruit nourrissant se fait griller |
 la
roussette nous accompagne dans toute l'île | |
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Sakouli,
cette plage du sud avec le Choungui au fond est d'une tranquillité
remarquable
(en semaine) |
 les
rats nous rendent visite sur la plage de Hamara | située
près de la décharge,
accessible à pied ou en voiture depuis
Mamoudzou, la plage d'Hamara est actuellemen,t jonchée de cannettes et
autres détritus dommage! |
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Nous avons pris la barge pour Petite Terre Nous faisons le
tour du célèbre
lac Dziani |
 | Des
bords du lac Dziani on observe les radars militaires et toute la Grande Terre |
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le paille-en-queue est ce merveilleux oiseau blanc fleurs
de la mangrove |
 | dans
cette nature exubérante, depuis les bords du lac,
on observe
les tortues qui nagent en contre-bas dans le lagon |
..
| la couleur verte du lac est remarquable, il
ne faut pas s'y baigner! |
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Bientôt nous dominons la double plage de Moya, un site
incomparable |
 les
bons photographes feront mieux | nager avec un tuba
au-dessus des coraux et des poissons multicolores et en compagnie des tortues, voilà
ce qui vous attend |
  | C'était
un soir sur la plage de Sohoa... |
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Une randonnée jusqu'à la plage de Saziley avec
le Choungui
en face (on apprécie quand le soleil est
caché) |
 | petite
halte à mi-parcours |
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voici
ce qu'il reste du hameau de Saziley |
  |
sur la plage où viennent pondre les tortues une belle langouste une
tortue d'un jour qui a reçu un coup de bec avant d'atteindre la mer |
 | qu'on
est petit devant ces monstrueux baobabs de Saziley encore touit dégarnis |
 | les
premières fleurs de baobabs en bout de branche annonce le changement de
saison |  |
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la nature est généreuse |
 | pirogue
typique de Mayotte sur le petit port de Chiconi |
 | à
Chiconi,
on cultive
la vanille un travail qui
demande une attention constante |
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à Sada les femmes organisées
en coopératives fabriquent des paniers et autres objets artisanaux |
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à Bandrélé un lieu très original
:
la fabrique de sel par les
"mamas shingo"
cette
surface de terre est recouverte par la mer aux grandes marées |
  | ce
limon contient donc du sel, il est recueilli et transporté en brouette |
 | premier
stade : une eau s'en écoule goutte à goutte qui va servir pour la
suite |
 | ce
liquide est alors chauffé on l'épure des saletés
qui surnagent |
 | la
mama shingo prend un seau d'eau dans la rivière proche |
 | sous
le soleil ardent,
le précieux liquide passe d'un récipient à
l'autre |
 | satisfaction
à ce stade: le précieux résultat se devine le
sel est cristallisé |
 | d'une
incroyable blancheur, voici le sel le plus propre du monde! et
quelle saveur bien méritée! Les "mamas
shingo" de Bandrélé conservent une production ancestrale Elles
acceptent volontiers de se laisser photographier,
signe d'ouverture au monde
non musulman |
les
femmes jouent un rôle essentiel dans la société mahoraise |
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Beaucoup de femmes aussi dans le nouveau marché intérieur
de Mamoudzou |
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sortant de la barge toute proche, le touriste est attiré par les
couleurs |
 | attention:
la garderie n'est pas assurée dehors! |
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il reste cette partie du marché qui garde l'authenticité de
ses habitudes Mamoudzou
se modernise |
 | à
preuve cette construction remarquable. J'y
ai rencontré le responsable de l'environnement,
il n'a que 10 employés
pour nettoyer une ville de 50000 habitants Il a lui-même créé
une association qui assure la propreté de la plage du quartier sud où
il habite: il faut d'abord convaincre la population |
| les efforts d'éducation sont partout
visibles mais de très mauvaises habitudes sont prises:
je jette à la rue puisque ça donne de l'emploi aux
nettoyeurs, puisque les fortes pluies vont tout dégager (hélas vers
la mangrove et le lagon) |
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de nombreuses carcasses de voitures sont abandonnées, parfois
pour la joie des enfants ici les hauts de Cavani-Sud
au-dessus de Mamoudzou |
 ............ |
l'école officielle sensibilise par tous les moyens |
 | certaines
rues sont plus propres les poubelles communes sont régulièrement
vidées ici
une mosquée de Mamoudzou-Cavani |
 | une
centaine de mètres plus haut s'entassent les familles pauvres dans le délabrement
total |
 cet
enfant pleurait dans la solitude: que lire dans ce regard? |
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 | il
m'a donné la main, je l'ai reconduit dans son
"milieu de vie" |
 |
un
lieu
essentiel:
l'eau
de la fontaine joue un rôle fédérateur pour tout le quartier |
 |
ces petits
français reviennent de l'école on se douche on
lave le linge qui sèche vite |
 | on
n'est pas si malheureux dans l'instant présent |
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ah, la joie d'être photographiés! (ce n'est pourtant
pas la coutume musulmane... mais ces enfants se sont-il vus quelquefois?
l'écran du numérique, c'est magique...) |
il faut le savoir :
les moins de 20 ans constituent plus de 55 % de la population
à Mayotte
82000 enfants
sont scolarisés pour 150000 habitants ; 5000 de plus chaque année. | |
  | merci
pour ces sourires de petits français |
 chez
nous on n'a pas de play-station, et alors? |
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Peu de "m'zongos" osent monter plus haut que le niveau
de la mer à Mamoudzou. Pourtant je vous l'assure l'accueil
est chaleureux |
 rendez-vous
dans 20 ans... | |
| je
souhaite avoir vos réactions et vous en remercie d'avance boiteau
@wanadoo.fr (sans espace) | |
| retrouver le reportage sur Mayotte
de l'an dernier (complémentaire : tortues, baleines, l'Aïd, le Choungui,
les plantations...) | |
| retour
à la page d'accueil du site | |
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