Nos ancêtres paysans dans leur vie quotidienne
à travers les siècles jusqu'à nos jours
PHOTOS DE
LA SÉANCE PUBLIQUE DE PRÉSENTATION ET DÉDICACES AU PIN (44)
1000 exemplaires vendus!
c'était inespéré...
visite virtuelle du Pin
avis
de spécialistes TOUTE L'HISTOIRE DU PIN
étude illustrée, encyclopédique et passionnante,
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préauhtoire : les hommes ont vécu là 1149 : les moines aux Abbayes,
XVIe
siècle : la baronnie de Rochementru, XVIIe : le château de la Babinais XVIIIe
: un chef chouan tué au Pin, XIXe
: le procès de la Mariolle, XXe
: nouvelle église, nouvelle école, |
à la demande René Boiteau intervient volontiers dans les écoles où il sait captiver les enfants en parlant de l'histoire locale et du patrimoine | |
un exposé très suivi en CM1 sur le thème: " la Révolution dans un petit village de chez nous" | |
René Boiteau fait avec plaisir des causeries avec les anciens dans les maisons de retraites : Candé, St Mars-la-Jaille, Ancenis, Pornichet, Châteaubriant, Orvault |
l'attention est toujours soutenue l'auditoire est captivé | |
ici avec le "club de l'amitié" au Pin | |
l'ouvrage est remarqué dans le milieu nantais
:le Pin se fait connaître ! |
l'avis de lecteurs autorisés : Louis Oury, Claude Champaud, Guy Saupin, Yves Cosson, Henri Hamon, Pierre Le Pan, Michel Thobie "Cette oeuvre est un apport considérable à une mémoire collective qui va bien au-delà du Pin, véritable source de richesses venant du tréfonds des âges. Merci pour ce remarquable travail de mémoire, fort bien documenté, et surtout, bien construit." Louis Oury, écrivain et historien Les Pinois ne sont pas les seuls intéressés à la reconstruction d'un passé de pays éclatés entre Maine et Bretagne. A partir d'extraits de textes d'époque et de pages dues à des érudits, René Boiteau a su composer, avec un art particulier de la mise en scène et en situation des textes choisis, une sorte de film vivant et touchant où le cocasse et le dramatique, l'anecdote savoureuse et la froide page du notaire, les ajouts du recteur aux registres paroissiaux et les comptes rendus de procès, font surgir de ce patchwork du passé un portrait du Pin touchant et véridique. L'histoire du Pin est exemplaire et René Boiteau fait partie de ces enseignants qui, une fois déchargés de leurs classes et des servitudes du métier, se souviennent de leurs études pour mettre les acquis scientifiques de leur jeunesse au service d'un projet intellectuel et d'une ambition littéraire où leur personnalité peut pleinement s'épanouir et s'exprimer. Il serait heureux pour notre Pays, pour nos Régions et pour la vitalité de nos savoirs, que son exemple soit imité et reproduit. Comme la méthode utilisée par René Boiteau me paraît parfaitement congrue à ce genre d'ouvrage, la diffusion de son livre sur le Pin mériterait d'outrepasser largement les frontières de cette commune. Notre devoir de mémoire ne devrait-il pas, en premier lieu nous porter à ressusciter le souvenir de ces générations qui ont façonné pendant des millénaires les êtres humains que nous sommes et les lieux où nous vivons. Claude
CHAMPAUD, Mes félicitations pour la recherche effectuée qui rend bien les divers aspects de la vie d'un village à travers le temps. Beaucoup de thèmes sont traités sans ennuyer le public dans cette chronique villageoise très vivante.
Guy SAUPIN, L'étonnement est doublé d'admiration lorsqu'on parcourt cette importante étude. Avec virtuosité et une étonnante érudition, l'auteur fait revivre cette parcelle de la France, depuis les traces des occupants préhistoriques du néolithique, jusqu'à nos contemporains. Cette analyse la plus fine possible des documents vécus fait passer le lecteur de cette connaissance étonnante de la vie quotidienne des Pinois à celle des Français. Ce témoignage d'une richesse extrême prend une valeur exemplaire. Yves
COSSON, Je trouve merveilleux qu'on puisse trouver autant de renseignements historiques sur une commune qui n'a plus que 602 habitants. C'est très pédagogique et dans un vocabulaire simple accessible à tous. C'est plein d'humour et vivant. On y découvre les talents cachés d'un poète. Les comptes de la Fabrique du Pin constituent un trésor extraordinaire et mériteraient d'être étudiés de façon approfondie, tant c'est inhabituel qu'ils soient conservés depuis le XVIe siècle. Henri
HAMON, On a lu ce grand oeuvre avec beaucoup de plaisir. Le travail énorme et l'érudition se découvre à chaque page. J'ai beaucoup aimé la tonalité bienveillante, teintée d'humour, vis à vis de tous ces lointains ou plus proches représentants de l'espèce humaine qui ont vécu dans ce coin de terroir qui, comme tous les autres d'ailleurs, porte en lui la somme entière de l'humaine condition. C'est pourquoi ce livre peut intéresser un très large public. Pierre
LE PAN,
Bien que je réside depuis de nombreuses années en Pays-Basque, je suis toujours
à la recherche de nouveaux écrits sur le berceau de mes ancêtres c'est-à-dire
sur l'histoire de la Région Nantaise. J'ai lu, avec grand intérêt, les nombreuses
pages de cette monographie bien illustrée du village du Pin située en Loire-Atlantique.
Cet ouvrage, et son auteur, nous font découvrir ce que le temps avait effacé de
la mémoire collective. Michel THOBIE
(64) La
lecture du livre est un véritable plaisir même pour quelqu'un qui n'a jamais vécu
dans la commune ni dans le département ou dans les départements limitrophes. Nous
sommes surpris de voir toute la richesse de l'histoire de la commune du Pin. Vous
avez fait un travail remarquable. Merci pour tous ces trésors que vous nous faites
découvrir ! Je
tiens à tirer mon chapeau (même virtuel !), pour cet ouvrage superbe (que j'ai
déjà lu entièrement !). J'y ai découvert notamment que les gens étaient tout aussi
procéduriés qu'aujourd'hui, et bien sûr quelques anecdotes au sujet de
certains ancêtres communs. Merci
d'avoir écrit ce livre ; moi qui ne connaît pas cette région puisque je suis une
exilée, il me permet de découvrir toute cette partie de la "Bretagne angevine"
de mes (de nos) ancêtres et me donne une furieuse envie d'aller m'y promener.
Tout est vivant et passionnant. Quelle
émotion j'ai trouvée en feuilletant ce magnifique livre et je voudrais féliciter
Monsieur René Boiteau qui a su si merveilleusement illustrer et rappeler ce qu'était
le Pin depuis des siècles. J'ai parcouru l'ouvrage et je suis séduit par la ressource en histoire locale. Alain Joffraud (44) 6-10-2005 Toutes
mes félicitations pour ce livre si passionnant sur Le Pin. Il m'a permis de découvrir
ce village que je ne connais pas du tout, et que j'ai hâte maintenant de découvrir
à l'occasion d'un de mes brefs séjours à Nantes. A travers la lecture, j'imagine
la vie de la plupart de mes ancêtres paternels, qui ont vécu à quelques encablures
du Pin, du coté de Belligné, la Rouxière,Maumusson, Mésanger etc.. Nous sommes ravis
de la reconnaissance unanime de cette oeuvre, fruit d'un long périple à travers
le temps, et surtout de beaucoup de travail ! Ce livre est passionnant. Un
grand bravo pour cet ouvrage sur Le Pin. Quel travail! Que d'heures passées à
déchiffrer les textes! C'est un délice de se plonger dans la vie quotidienne de
nos ancêtres. J'espère que cela va déclencher des vocations et que nous verrons
bientôt fleurir des ouvrages du même type sur les autres communes. Outre
le caractère historiquement précis et remarquablement documenté
du village, l'évolution du monde paysan est incroyablement bien rendue
dans ce récit. Beaucoup
reste à faire pour écrire la "petite histoire" de ceux qui nous ont précédés et
ce livre représente un catalyseur inestimable pour progresser dans cet axe. J'ai
déjà trouvé dans cet ouvrage la réponse à de nombreuses questions, notament la
situation du Pin dans la période révolutionnaire. Mais il reste tant à faire et
les générations s'éteignent si vite (et avec elles la mémoire collective bien
fragile dans ce monde mobile). Le travail de mémoire nous permettra de construire
un monde plus humain. Grâce
à vous, la frénésie s'est emparée de moi et depuis c'est devenu une vraie passion.
Comme un roman policier, j'avance avec de petits indices, des suppositions, de
vraies trouvailles et de faux espoirs. Mais l'enquête continue et c'est cela qui
est intéressant. Est-ce que l'aventure prendra fin ? A voir avec quelle passion
vous décrivez votre village du Pin, je pense qu'une aventure peut continuer différemment.
Cela se lit comme un roman et fait revivre nos anciens dont on porte le nom, les
lieux où ils ont vécu, j'imagine la vie de mes ancêtres et j'aime nos racines
terriennes. Ce livre
est complet, vraiment très plaisant. On lit cet ouvrage comme on mange
un bon plat : on ne l'avale pas on le déguste. J'ai
terminé ces jours derniers ce beau livre sur le Pin. J'y ai pris un grand plaisir,
le style est alerte et plaisant, les divers chapitres captivants, et on s'y laisse
prendre même si ses attaches avec cette paroisse des confins de la Loire Atlantique
et de la Maine et Loire se réduisent à la seule présence de Maurice Jallot puis
de son fils Charles comme fermiers du Seigneur de la Motte Glain à la Babinais...
Ceux qui ont des liens plus étroits et durables avec ce lieu privilégié doivent
trouver encore plus de plaisir à le lire si cela est possible. En tout cas, j'adresse
à l'auteur UN GRAND BRAVO sincère et enthousiaste. Un livre si riche qu'on
ne sait par quels éloges commencer : richesse de la documentation, de l'écriture,
du savoir, de l'histoire "petite" dans la "grande", de l'anecdote,
de l'humour également; bref un film "4 étoiles". J'ai
pris un très grand plaisir à redécouvrir mon "le Pin",
à le découvrir aussi parfois car je ne soupçonnais pas nombre
de choses. Un vrai livre de chevet à mettre entre les mains de tous les
Pinois et sans modération; comme un bon roman qui n'est pas fini: on aimerait
une suite... Il me faudra encore aller sur le terrain guide à la main pour
revivre quelques épisodes et ramasser de nouveaux souvenirs à la
semelle de mes chaussures. Extraordinaire! mais combien d'heures passées?
mille fois bravo! J'ai
lu le livre avec beaucoup de plaisir et de gourmandise (ce qui déborde
entièrement de cette période de l'année). Que de découvertes
! quelle richesse d'informations ! quel travail ! Sincèrement je suis admiratif
et j'ai été captivé par sa lecture. Bravo
à René Boiteau d'avoir édité son livre ; cela nous
ouvre des horizons sur la façon dont vivaient nos ancêtres. Un grand merci pour la
belle surprise arrivée ce matin. Je me suis plongé dedans dès
le début de la soirée. Je crois que belle-maman va aussi adorer
le livre. Je
suis heureux que votre livre connaisse tant de succès. Il débouchera
tôt ou tard, et assez tôt j'espère, au plan national tant il
est porteur de sagesse, de savoir et d'humanisme. Un
grand merci pour votre livre dont j’ai savouré la lecture. J’ai aimé rencontrer
ces gens d’autrefois, honnêtes ou fieffés menteurs, ils ont eu toute ma sympathie
car vous avez eu l’art de les rendre proches et vivants.. Votre livre me passionne.
Je vous remercie sincèrement d'avoir écrit ce livre. J'ai
lu votre livre. J'ai suivi, quand je l'ai pu, et à mon rythme, vos excellents
conseils. Je tente (mais c'est présomptueux) de mener jusqu'à 1700 les découvertes
des ascendants de plusieurs lignées. J'aimerais aussi explorer l'impact des guerres
de Vendée et de la Révolution sur la vie de certains ancêtres. Aussi je voudrais
vous remercier infiniment, c'est grâce à vous que j'ai pu progresser efficacement. Il est
heureux que des écrivains puissent nous faire pénétrer un peu dans le passé de
nos ancètres Merci
pour vos intéressantes informations historiques sur ces communes du pays d'Ancenis
et celui de Châteaubriant Félicitations
pour ce livre. Il m'est devenu indispensable. Il a répondu déjà
à quelques questions que je me posaient notamment sur la Fabrique. Nos
ancêtres revivent sous la plume de l'auteur. Et vivants, il devient passionnant
d'aller les retrouver. Nous
avons lu avec beaucoup de plaisir votre ouvrage sur "Le Pin". Je vous remercie
et vous dire tout l'attrait de ce livre. Je tiens à vous féliciter pour le travail
accompli et la qualité du récit qui nous plonge directement dans le vif du sujet.
Je m'intéresse assez "aux racines" et c'est très agréable d'avoir quelqu'un qui
prépare le travail ! C'est
avec grand plaisir que j'ai lu le livre, mais aussi avec beaucoup d'émotion
car il s'agit en effet de véritables ancêtres ou de ceux qui les
ont côtoyés. c'est un
vrai livre de chevet que l'on consulte à chaque fois avec le même plaisir, c'est
un régal ! Je
passe une partie de mes soirées à lire le livre qu'on m'a offert en cadeau à Noel
. C'est très interessant ton " Le Pin " . J'imagine la somme de travail qu'il
t'a fallu pour en arriver là . Il y a malheureusement des diffusions à 100 000
exemplaires qui ne méritent pas autant d'éloges . Notre époque est très injuste
avec la littérature . Heureusement qu'il y a la lecture des ouvrages pour se donner
du recul et exercer son libre-arbitre. J'ai
fini de lire ce livre et j'ai vraiment passé un bon moment, c'est très
vivant. A quand le prochain? Permettez-moi
de vous dire toute ma reconnaissance pour tout le travail de mémoire que
vous avez réalisé. Quel enrichissement subit de recevoir ainsi tout
ce passé, et en plus aussi bien reconstruit! Connaître la solidité
de ses racines donne force et confiance.
| contacter
l'auteur : boiteau at wanadoo.fr
René
Boiteau lien
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contact
: boiteau at wanadoo.fr |
Comment peut-on être du Pin !
Le Pin, aux Marches de Bretagne et de l'Anjou, a été le " théâtre " de querelles entre familles, entre voisins, des guerres entre Bretons et Français, entre Républicains et Chouans (on brûla même la pauvre église !)… Le Pin connut toutes les souffrances de l'homme, les épidémies, la peste, la dysenterie, les famines (ainsi au XVIIe siècle on constatait qu'une dizaine d'hommes sur cent arrivaient à l'âge de 60 ans : un octogénaire était une rareté). Cette analyse la plus fine possible des documents vécus fait passer le lecteur de cette connaissance étonnante de la vie quotidienne des Pinois à celle des Français. Ainsi par exemple, on apprend que jusqu'au XVIe siècle, étaient uniquement cultivés le seigle et le sarrasin, que le blé sera accueilli comme une céréale précieuse. Ou encore, vers 1680, on vit apparaître, dans les jardins, les citrouilles ou potirons originaires d'Amérique, ou encore, c'est après la famine de 1785 que Parmentier imposa la culture de la pomme de terre qui parut ici en 1797 ! Dans ce microcosme où le cheval est roi, on s'étonnera de l'extraordinaire permanence des mœurs de la vie paysanne où règnent sur la paroisse les marguilliers. Depuis un demi-siècle, l'auteur assiste à cette énorme mutation qui risque d'anéantir l'originalité de ce monde rural : le remembrement a modifié le visage du bocage ; sous la pression des médias, de la radio et de la télévision, le patois se meurt en dépit des défenseurs du parler gallo. La distance se creuse entre les fidèles et les "indifférents" : les "veillées" font partie désormais du folklore des anciens … C'est dire si ce témoignage d'une richesse extrême prend une valeur exemplaire. On le doit à un enfant du pays, fier d'être fils de charron, charpentier, bûcheron à l'occasion, et d'une couturière qui possédait une machine à coudre à pédale. Ajoutons enfin que l'auteur dont je salue l'extrême modestie fut d'ailleurs un excellent enseignant et un excellent poète. Yves
COSSON, | |
PRÉFACE
de Yves COSSON
1245 CHOTARD DE VRITZ RENONCE A ROCHEMENTRU 1604
TERRES INFÉODÉES 1703
PRIEUR NOIR ET BOUC DE SABLE 1740 LES RICHESSES DE LA
FABRIQUE LES
LABOUREURS LES MEUNIERS 1700
LA FONDATION DU BOULAY LES
FAMILLES DU PIN AVANT LA RÉVOLUTION LES MEMES IMPOTS POUR TOUS 1790
LES BIENS NATIONAUX IL FAUT RECONSTRUIRE 1808
TRANSLATION DU CIMETIERE, TERRAIN DE LITIGE 1800 LE NOTAIRE S'ABSENTE 1903
UNE NOUVELLE ÉGLISE MAINTENANT CENTENAIRE 1901
NETTOYAGE DU MANDY POSTFACE de Claude CHAMPAUD | lien
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Je suis né u Pin il y a plus de 76 ans. Mes parents s'y étaient connus et mariés, de même que ceux de ma mère (un Rétif et une Bazille). En 1935, mon père quitta, avec regret, ses élèves et son jardin du Rocher qui devint une " résidence secondaire ". Nous nous y réfugiâmes en 1943, après les terribles bombardements de Nantes. C'est dire qu'en cumulant petite enfance, vacances, refuge et autres séjours, j'ai vécu l'équivalent de 10 à 11 années de ma vie au Pin. J'y revins régulièrement jusqu'en 1975. Je suis Pinois sans aucun doute. Ceux qui viennent d'achever la lecture du livre que René Boiteau a consacré à cette commune des terres armoricaines comprendront les raisons subjectives que je peux avoir de me féliciter de la parution de son émouvante autant que savante évocation du passé de ma paroisse natale. Toutefois, c'est pour des raisons objectives, multiples et fortes, que j'ai rédigé cette postface. Ce n'est pas sacrifier à un dieu de la massmédiacratie qui nous gouverne, que de dire que la France n'est pas née de la seule volonté des souverains et de quelques grands hommes de talent et de conviction qui ont exercé le pouvoir étatique. Tout autant notre Nation a été fondue dans les creusets de ces communautés que furent les paroisses avant de devenir nos communes. Chacune d'elles eut son histoire et c'est la fusion des histoires particulières de ces territoires qu'a procédé l'Histoire de la France. Il faut se féliciter que, depuis quelques temps, une cohorte d'historiographes locaux, formés aux sciences du savoir historique ait entrepris d'exhumer le passé de ces " petites patries " d'autant plus chères à leur cœur qu'ils y sont généralement attachés par des liens familiaux ou d'alliance. Cet intérêt contemporain est porté par cette recherche " des racines " communautaires qui caractérise une époque traumatisée par l'urbanisation des modes de vie, par la mondialisation des modes tout court, et par la dispersion et la désarticulation des cellules familiales. L'histoire du Pin est exemplaire à cet égard. René Boiteau fait partie de ces enseignants qui, une fois déchargés de leurs classes et des servitudes du métier, se souviennent de leurs études pour mettre les acquis scientifiques de leur jeunesse au service d'un projet intellectuel et d'une ambition littéraire où leur personnalité peut pleinement s'épanouir et s'exprimer. Il serait heureux pour notre Pays, pour nos Régions et pour la vitalité de nos savoirs, que son exemple soit imité et reproduit. Comme la méthode utilisée par René Boiteau me paraît parfaitement congrue à ce genre d'ouvrage, la diffusion de son livre sur le Pin mériterait d'outrepasser largement les frontières de cette commune. Pour l'ancien élu local breton que je fus pendant 19 ans, chargé à ce titre des collèges au Département d'Ille & Vilaine, ce devrait être l'un des rôles des " Pays " créés par les lois de décentralisation que de pourvoir à ce qu'un ouvrage comme celui-ci soit mis à la disposition des écoles et des collèges de leur ressort. Je ne doute pas que les communes, les départements et les régions accepteraient d'apporter leur obole à cette cause d'utilité publique qui s'inscrit dans ce " devoir de mémoire " collective, tant prôné à notre époque, qui doit en premier lieu nous porter à ressusciter le souvenir de ces générations qui ont façonné pendant des millénaires les êtres humains que nous sommes et les lieux où nous vivons. Nous savons que les peuples qui n'ont pas de mémoire n'ont pas d'avenir. Certes, le sérieux de René Boiteau et les méthodes scientifiques historiques auxquelles il a soumis cette remontée dans le temps de nos pendules collectives, pourraient paraître de nature à intimider certains lecteurs potentiels. Son ouvrage paraît au contraire un argument de poids pour conduire les collectivités locales en cause à faire cet effort de diffusion-acquisition auquel je les convie. Dans le cadre des activités d'éveil de l'esprit des enfants des écoles et des collèges, les enseignants disposeraient là d'un outil qui leur permettrait de les faire accéder à la re-création de notre passé. Les enfants y acquerraient des habitudes de rigueur intellectuelle qui demeurent des clefs déterminantes de réussites individuelles. Toutefois, cette approche se ferait dans un cadre de proximité suscitant chez les enfants une curiosité affective et un intérêt personnel propres à leur faire surmonter les difficultés d'accès à une connaissance qu'on ne saurait acquérir sans quelque effort. Quant aux Pinois actuels et à ceux d'origine, dont les parents ou grands-parents vécurent au Pin, au cours du siècle passé, après les pages marquées par l'érudition, ils trouveront celles de l'émotion et de la passion. Malgré le temps écoulé, les modes de vie différents et les sensibilités dissemblables qui séparent ces générations des nôtres, ils se sentiront proches de ces êtres et de ces lieux dont la vie moderne les a éloignés sans pour autant, bien au contraire, éteindre chez eux cette affectueuse nostalgie qui s'accroît tout naturellement avec l'âge . Ils auront tout profit, intellectuel et sentimental, à venir rêver, livre en mains, sur les bords de ce long fleuve, pas si tranquille, que forment, dans le temps, ces générations qui naquirent, vécurent et moururent au Pin et à Rochetru, paroisse fantôme, sœur du Pin, quelque peu inquiétante et mythique. Les Pinois ne sont pas les seuls intéressés à la reconstruction d'un passé de pays éclatés entre Maine et Bretagne. De Châteaubriant à Ancenis ces pays constituaient la Marche Sud Armoricaine que Charlemagne avait confiée à Roland pour tenir les Bretons à l'œil. Les influences diverses qu'elles ont subies pendant des siècles lui ont façonné une personnalité subtilement composite mais fortement originale. A partir d'extraits de textes d'époque et de pages dues à des érudits, René Boiteau a su composer, avec un art particulier de la mise en scène et en situation des textes choisis, une sorte de film vivant et touchant où le cocasse et le dramatique, l'anecdote savoureuse et la froide plume du notaire, les ajouts du recteur aux registres paroissiaux et les comptes rendus de procès, font surgir de ce patchwork du passé un portrait du Pin émouvant et véridique. Toutes les communes nées des paroisses de cette Marche de Bretagne couvrant les hautes vallées de l'Erdre, du Don et de la Mée, pourraient donner lieu à des monographies semblables. Ils seront nombreux à acquérir cet ouvrage, ceux qui vivent dans ces lieux ou ceux dont les racines familiales plongent dans cet humus humain. Je souhaite que René Boiteau fasse école. Son livre s'y prête éminemment. Claude CHAMPAUD | lien
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Un pin sur la commune couverture
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LA
SÉANCE PUBLIQUE
DE PRÉSENTATION ET DÉDICACES
AU
PIN (44) SAMEDI 8 OCTOBRE (remerciements
aux 4 photographes)
Son épouse rencontre les lecteurs |
Mme de Cossé-Brissac a tenu à exprimer son admiration pour le travail réalisé, ainsi que Mme de Lézardière
venue féliciter l'auteur. | |
Au premier rang Odile Raud soeur de l'auteur et des membres de l'Agena venus d'Angers
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Michel Potier, généalogiste amateur, créateur du groupe des "cousins de la Marquise"nombreux dans l'assemblée, explique les rudiments de la recherche généalogique devant
Mme Coquereau, conseiller général du canton. | |
Suit l'intervention de la représentante de l'ARRA : association de recherche pour la Région d'Ancenis | |
Dernier orateur plein d'humour : l'écrivain Pierre Péan rappelle ses profondes racines au Pin avant 1750.
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Alors commence la longue séance des dédicaces pendant le verre de l'amitié | |
Il faut prendre son tour avec patience
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Les lecteurs discutent sur le XXe siècle qu'ils ont connu au Pin |
on se quitte avec beaucoup de bonne humeur.
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Ancenis | |
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