MAI 2003

 

Nous partons à la découverte de l'Italie du Nord.

Notre premier émerveillement sera pour CINQUETERRE

une magnifique corniche où s'accrochent cinq villages peu accessibles cachés dans la verdure.

Ce serait un lieu paradisiaque si l'invasion touristique n'avait rompu le charme : vous prenez le petit train ou bien vous vous empruntez les sentiers en altitude...

si vous cherchez ce qu'ici on appelle la plage vous serez déçus!

Les campings sont chers et déjà pleins hors saison...

La route en altitude, très sinueuse, impressionnante (pourtant on en connait d'autres!) domine une côte superbe, et débouche, après de très nombreux lacets, sur le port de
LA SPEZIA

place militaire bien protégée par une rade au fond d'un golfe entouré de hauteurs verdoyantes
Notre deuxième halte sera au camping de MARINA DE PISA que nous recommandons, avec sa plage privée, le parc naturel qui l'entoure. P rix modérés, autobus pour Pise.
Des brises-lames permettent sur cette côte ces petites plages privées au sable fin bien travaillé, où s'alignent des parasols de location...
ELLE PENCHE LA TOUR C'est indéniable, elle a un problème depuis sa construction en 1173: la Tour de Pise penche à ce point que le photographe se laisse piéger en voulant la redresser...

C'est encore bien net avec l'aplomb de la cathédrale sa voisine (nous dirons le "duomo").

Les groupes innombrables de scolaires se serrent dans son ombre sous un soleil de plomb.

Le campanile fut ajouté en 1350, le décalage au sol est de 5 mètres.

la façade du vaste "Duomo" avec ses colonades typiques, est décorée de fines marquetteries.

L'édifice fut commencé en 1063, et vit se cuccéder plusieurs architectes dont Bonnano Pisano auteur de la Tour.

A la voûte de l'abside, datant du début 14e, le Christ Pancrator en mosaïques.

On est impressionné par la majesté du lieu, les plafonds remarquables, les galeries, les arcades, l'alternance des marbres clairs et sombres...
caractèristiques du style roman pisan.

Giovanni Pisanno réalisa son chef d'oeuvre de 1302 à 1311 : la splendide chaire aux colonnes de porphyre
Chaque détail mérite une observation attentive : voici "l'Eglise nourrissant les deux testaments"

ou encore : Hercule,

et les vertus, dont ici la Prudence

Huit panneaux arrondis représentent des scènes de l'évangile : ici la présentation de Jésus au Temple et la Fuite en Egypte.

Proche du Duomo et de la Tour qu'on distingue entre les colonnes, voici le Campo Santo, cimetière célèbre entrepris en 1277. L'herbe pousse sur de la terre du Golgotha rapportée par les croisés.

En 1944 un tir allemand provoqua un incendie qui fit fondre le toit de la gallerie.

On a pu sauver quelques fresques, dont celle-ci, chef d'oeuvre de la peinture italienne du 14e siècle

"el trionfo della morte" (1360) représente trois chevaliers partant à la chasse devant les cadavres de trois rois, saint Macaire tenant un rouleau déployé, et plus haut des moines ermites.

Enfin le majestueux Baptistère mesure 110 mètres de circonférence : commencé en 1153 il ne se termina qu'en 1400.

Sa voûte, qui domine la cuve baptismale octogonale, permet une accoustique extraordinaire.

Depuis le sommet du baptistère, cette vue nous permettra, par dessus le "Duomo", de faire nos adieux à la célèbre "Torre Pendente" qui penchera encore pour longtemps, mais ne traînez pas trop.

 

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à proximité de Pise se trouve une ville qui mérite le détour :

LUCCA (Luques)

 

l'imposante façade de la cathédrale:
"Duomo San Martino"
fut refaite au 13e siècle

les arcades ouvragées en marbre blanc et vert alternés sont décorées avec une étonnante fantaisie.
on n'en fint pas d'observer les chapiteaux et les colonnes, ou encore la statue de Saint Martin...
Dans la vieille ville de Lucca, la place de l'amphithéâtre a gardé la forme oblongue de sa construction romaine du 2e siècle
la Tour des Guinigi couronnée d'arbres est appréciée des oiseaux
San Michele in Foro
possède une façade du 13e siècle plus haute que sa nef
on est émerveillé par cette succession de galeries, loggias, colonnades...
et le gigantesque campanile domine le tout

notre dernier regard sera pour l'autre campanile, celui du Duomo, de couleur ocre et blanc, datant du 13e, et qui rivalise avec deux étages supplémentaires

 

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Nous partons vers FLORENCE

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